1 - L'impossibilité pour la victime de s'exprimer
Le fait de priver la victime de toute possibilité de s'exprimer est voulu par l'agresseur (individu ou collectif).
En effet, l'agresseur fixe seul les règles de la communication et décide de la suite à donner.
Le plus souvent, l'intéressé se retrouve en position de faiblesse suite à l'échange de reproches.
La victime a trois possibilités :
- soit elle se soumet et se résigne à l'injustice ;
- soit elle peut démissionner ;
- soit elle se bat pour rétablir la relation sur une base acceptable.
L'agresseur qui terrorise la victime, s'y prend ainsi : isoler la victime face à ses collègues, lui crier après, lui claquer la porte au nez, frapper du poing sur la table...
La non-communication est une tactique et une pratique qui s'est fortement développée au cours de ces dernières années en Europe.
On peut l'interpréter comme une forme de protection individuelle par évitement de la confrontation.
Le recours à la métacommunication - à une communication sur la communication - est souvent rejeté par l'agresseur. Ainsi, l'agresseur est satisfait de sa puissance. Son désir est l'anéantissement de la victime désignée. Celle-ci ne doit en aucun cas avoir la possibilité de se défendre des accusations qui lui sont opposées ou bien d'avoir un entretien raisonnable à ce sujet.